L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du samedi 24 février 2001.
Les cyclos du président Yves Bérenguer lors de leur assemblée générale en novembre 2000.
Après avoir réglé les incontournables formalités administratives de début de saison, les cyclotouristes chalabrois sont fins prêts à retrouver les bonnes sensations au guidon de leur cycle préféré. L’ouverture officielle est imminente et le CCC présidé depuis décembre dernier par Yves Bérenguer, aura à cette occasion le plaisir de souhaiter la bienvenue à cinq nouveaux membres.
Une bonne nouvelle pour le club fondé en 1979 par notre doyen François Lopez, club qui n’avait connu un tel regain depuis bien longtemps. Le calendrier des sorties club va très bientôt arriver dans les boîtes aux lettres, confirmation obtenue auprès de Denis Mamet, secrétaire du club. Avant de s’élancer sur les belles petites routes de l’Aude et d’ailleurs, les cyclos du Kercorb auront pris connaissance de la charte du cyclotouriste en matière de sécurité. Il faut saluer à ce propos la mise à disposition d’un Cd rom édité conjointement par la FFCT et l’Ufolep, concernant la sécurité à vélo, le respect de la nature, de l’environnement, et bien sûr le respect de l’autre.
François Lopez, président fondateur et animateur du club
Au siècle dernier déjà, les cyclistes devaient se conformer à certaines règles, comme le démontre l’extrait de l’arrêté de M. le préfet de l’Aude en date du 29 février 1896, concernant les « vélocipèdes ».
Article 2 : tout vélocipède doit être muni d’un appareil sonore avertisseur dont le son puisse être entendu à 50 mètres. Dès la chute du jour, il doit être pourvu à l’avant, d’une lanterne allumée. Article 4 : les vélocipèdes doivent prendre une allure modérée dans la traversée des agglomérations, ainsi qu’aux croisements et aux tournants des voies publiques. Ils ne peuvent former de groupes dans les rues. En cas d’embarras, les bicyclistes sont tenus de mettre pied à terre et de conduire leurs machines à la main. Article 5 : les vélocipédistes sont tenus de s’arrêter lorsqu’à leur approche, un cheval manifeste des signes de frayeur.
Les contrevenants à ces divers arrêtés étaient menacés de poursuite, conformément aux lois. M. Osmin Laffitte, médecin de son état et maire de Chalabre, avait ratifié l’ensemble de ces arrêtés le 11 juillet 1896.